mercredi 14 janvier 2009

Première soirée libertine (4) : Cette fois c'est la bonne

Dépités, nous retournons dans la salle principale. Que venait-il de se passer ? Etait-ce cela le libertinage ? Utiliser autrui comme un objet, prendre sans donner ? Où était l'échange ?

Nous restons là un moment, observant les couples autour de nous. Il n'y a toujours aucun signe de séduction ou d'acoquinage entre les couples. Assis deux par deux, dansant deux par deux. Pas de regards, et pourtant, j'essaye d'en lancer ! Je suis d'ailleurs beaucoup moins difficile qu'en début de soirée.

Puis, je me rends compte que la piste de danse s'est vidée. Selon la mécanique des fluides, les alcôves doivent s'être remplies. Les petites salles sont vides. Par contre, le grand lit a du succès. Plusieurs couples sont allongés, madame suçant monsieur ou monsieur léchant madame. Aucun échange évidemment.

Ah si, un des hommes seuls a fini par réussir par s'incruster auprès d'un couple. Il n'a toutefois qu'un petit rôle, se contentant de caresser un sein pendant que le couple s'amuse à deux.

D'autres couples, dont nous faisons partis, sont répartis sous les arcades, regardant la scène qui avait quelque chose de fascinant. Je n'y pense que maintenant, mais nous avons été surpris par l'âge et l'apparence de la majorité des couples, dans la trentaine et souvent assez mignons.

Nous ne savons plus quoi faire. Pénélope glisse la main dans mon pantalon, mais je ne réussis pas à bander. Nous étions dans un club échangiste sans échangistes. En dehors de notre expérience précédente, que je n'ai pas vraiment appréciée, nous n'avions pas vu de groupe se former.

Poussé par l'envie et l'exaspération, je me suis résolu à tenter quelque chose. Un couple de mateurs avait attiré mon attention. Après les avoir montrés à Pénélope, je leur demande directement s'ils seraient intéressés par un tour en cabine avec nous.

La femme répond, avec un air un peu affolé, qu'ils se baladent pour l'instant. Je leur souhaite bonne balade avec le sourire et nous faisons demi-tour. Haussant les épaules, nous entrons dans une cabine seuls, en laissant la porte ouverte. Je lèche Pénélope en la chargeant de surveiller la porte et les couples qui pourraient s'y présenter.

Mais elle jouit sans que personne ne nous rejoigne. J'étais pour ma part réticent à jouir avec elle, sachant que cela couperait toute chance d'échange par manque de moyen. Nous attendons encore un peu, retournons voir l'action sur le grand lit, désespérément composée de duos (de jolis duos cela dit). Excité par ces corps et ces halètements, je ramène Pénélope dans la cabine, et je m'installe pour qu'elle me suce.

La porte est toujours ouverte. Le couple que j'avais abordé passe dans un sens, puis dans l'autre, le monsieur s'arrête quelques instants pour nous regarder, puis c'est le tour de la dame. Pour les chauffer, je dénude les seins de Pénélope, qui sont très beaux. Quelques instants plus tard, ils entrent dans la cabine et ferment la porte derrière eux.

Glups...

2 commentaires:

  1. Je commence dès aujourd'hui à suivre cette aventure comptée avec sensibilité et honnêteté (et, en fait, surtout avec humour).

    Vos histoires ne feront pas repousser les cheveux de Monsieur Chapeau, mais cela rendra leur absence tout à fait sans importance pour Madame Coquelicot ;-)

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  2. Bienvenue, Askolein !

    En fait, comme tu le verras dans la prochaine partie, je ne sais pas si nos aventures vont durer très longtemps ...

    Mes cheveux m'ont toujours beaucoup plus inquiété moi qu'elle. Elle préfère Malkovitch à Bradd Pitt, dit-elle !

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