mercredi 28 janvier 2009

Point de vue de Pénélope (3) : Errances et doutes

Après cette expérience curieuse, qui s'est achevée assez abruptement (le couple est reparti, voilà. Ils sont retournés danser.), nous sommes retournés dans la salle principale à notre tour.

Nous avons discuté, passé le temps, attendu, vaguement angoissée par l'idée de ne pas pouvoir réaliser le fantasme pour lequel nous étions venus, pour ma part.

Nous avons fini par retourner de l'autre côté. C'était beaucoup plus "animé", et beaucoup de couples faisaient l'amour sur le grand lit. Côte à côte, toujours. Quelques-uns interagissaient vaguement, mais juste comme s'ils s'assuraient de la présence réelle de leurs voisins.

Nous sommes allés tous les deux dans une alcôve et Monsieur Chapeau m'a caressée. Sous le regard de voyeurs, mais personne n'est entré.

Plus tard, Monsieur Chapeau a abordé un couple en les invitant à nous rejoindre dans une alcôve. La femme a semblé presque effrayée. Je me demandais si ce genre de communication, un peu directe en regard du reste des interactions sociales de l'endroit, était "le genre de la maison". Plus tard, j'ai compris que l'initiative de Monsieur Chapeau avait été une excellente idée, et que peut-être nous serions repartis sans "concrétiser" sinon.

Nous avons continué de nous promener dans les salles, puis finalement nous sommes retournés dans une alcôve tous les deux. J'avais envie de Monsieur Chapeau, et tant pis si personne ne voulait partager. Mais lorsqu'il m'a enlevé mon haut puis mon soutien-gorge, le couple auquel il avait parlé est repassé, s'est arrêté et est entré. Ma poitrine s'est sentie flattée... Ils ont fermé la porte derrière eux.

Ouf et argh...

2 commentaires:

  1. A posteriori, je pense que mon approche a tout de même été trop directe. Nous avons eu la chance que cela passe (après de longues hésitations de leur part), mais cela aurait tout aussi bien pu casser (c'est d'ailleurs ce que pensait Mlle Coquelicot jusqu'à ce qu'ils finissent par venir jouer).

    Peut-être aurai-je du les inviter à prendre un verre (mais vu le prix du verre) ou à discuter, plutôt qu'à s'isoler ? Où entamer une conversation plus anodine, mais pour parler de quoi ? De toute façon, je ne me sentais pas assez à l'aise pour faire un long discours. J'ai déjà eu le courage de les aborder, j'ai préféré faire court et clair.

    Sns compter que si j'avais été plus évasif, je crois bien que la femme aurait copé court à la conversation avant que je n'ai le temps de placer ma proposition. Elle a eu l'air vraiment étonnée que quelqu'un lui parle !

    Bref, heureusement, ça c'est bien fini, mais ça ne m'a pas vraiment appris "la bonne façon de faire" pour une prochaine fois.

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  2. Il n'y a pas de bonne façon de faire, je pense. Des fois, un regard suffit. Des fois, la permission n'est même pas demandée. Des fois, il faut de longues tractations, une discussion, un verre, pourquoi pas.
    Je crois que chacun doit faire selon ses envies, et, évidemment, avec d'autres qui partagent les mêmes envies. Évidemment, il vous manquait la confiance qu'on les couples « expérimentés », mais, tel que je lis votre récit, vous-même étiez plutôt ouvert à toute forme de contact, pourvu qu'il y ait contact !
    Il ne faut pas croire non plus que les autres sont forcément plus à l'aise que vous.

    Le seul club où je me sois senti immédiatement à l'aise, c'est le Moon City (quel endroit magique !).

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