jeudi 29 janvier 2009

Point de vue de Pénélope (4) : Conclusion libertine

Nous nous sommes déshabillés, touchés, caressés. J'ai d'abord échangé des caresses avec la femme. Ce n'était pas désagréable, mais elle faisait preuve d'assez peu de douceur, elle aussi; je m'attendais à plus de sensualité, et j'ai plutôt trouvé du sexe "cru". Avec l'homme, même chose, globalement. Pas de chance?

Monsieur Chapeau la caressait aussi, puis l'a léchée. Je m'attendais plus ou moins à devenir dingue de jalousie à ce moment-là, mais non. Après avoir demandé à l'homme de mettre un préservatif (personne n'est donc au courant que le sexe oral est aussi vecteur de risque?), je l'ai sucé.

Pour finir, l'homme a joui avec sa femme, puis Monsieur Chapeau et moi ensemble. Nous nous étions mis d'accord pour échanger mais l'homme a joui plus tôt que prévu. Ca m'allait bien ainsi.

Nous avons eu de la chance de pouvoir réaliser ce fantasme. Mais je suis surprise par le manque de douceur de tous ces gens, par leur manque d'érotisme. Je ne suis pas en sucre, j'aime aussi les étreintes passionnées et intenses. Mais j'aime aussi qu'on me caresse, je ne me réduis pas à un sexe et ce n'est pas en s'agitant sans méthode sur ma chatte qu'on me fait parvenir à l'orgasme... Suis-je si difficile? Franchement je ne crois pas.

Je ne sais pas si nous retournerons dans un tel lieu. Probablement, surtout si Monsieur Chapeau en a envie. Au moins je saurai mieux à quoi m'attendre. C'était une expérience agréable, excitante et nouvelle, mais aussi fatigante et, par certains côtés, pas à la hauteur de ce que j'avais imaginé.

Mais je l'ai fait, nous l'avons fait. Dans le fond cela m'arrange bien que ce n'ait pas été extraordinaire; je n'avais pas envie de devenir une fidèle de l'échangisme.

Je me suis aussi rendu compte que les femmes m'attiraient moins que prévu. Il faut dire que les deux femmes que j'ai touchées pendant la soirée n'étaient pas "mon type".

Revenus chez nous, j'ai mis un peu de temps à cesser d'avoir mal (bande de brutes! On ne me fera pas croire que c'est normal...). Heureusement, Monsieur Chapeau me fait tourner la tête si fort que rapidement nous nous sommes retrouvés enlacés... Et là, ouahou... C'est autre chose, quand même...

mercredi 28 janvier 2009

Point de vue de Pénélope (3) : Errances et doutes

Après cette expérience curieuse, qui s'est achevée assez abruptement (le couple est reparti, voilà. Ils sont retournés danser.), nous sommes retournés dans la salle principale à notre tour.

Nous avons discuté, passé le temps, attendu, vaguement angoissée par l'idée de ne pas pouvoir réaliser le fantasme pour lequel nous étions venus, pour ma part.

Nous avons fini par retourner de l'autre côté. C'était beaucoup plus "animé", et beaucoup de couples faisaient l'amour sur le grand lit. Côte à côte, toujours. Quelques-uns interagissaient vaguement, mais juste comme s'ils s'assuraient de la présence réelle de leurs voisins.

Nous sommes allés tous les deux dans une alcôve et Monsieur Chapeau m'a caressée. Sous le regard de voyeurs, mais personne n'est entré.

Plus tard, Monsieur Chapeau a abordé un couple en les invitant à nous rejoindre dans une alcôve. La femme a semblé presque effrayée. Je me demandais si ce genre de communication, un peu directe en regard du reste des interactions sociales de l'endroit, était "le genre de la maison". Plus tard, j'ai compris que l'initiative de Monsieur Chapeau avait été une excellente idée, et que peut-être nous serions repartis sans "concrétiser" sinon.

Nous avons continué de nous promener dans les salles, puis finalement nous sommes retournés dans une alcôve tous les deux. J'avais envie de Monsieur Chapeau, et tant pis si personne ne voulait partager. Mais lorsqu'il m'a enlevé mon haut puis mon soutien-gorge, le couple auquel il avait parlé est repassé, s'est arrêté et est entré. Ma poitrine s'est sentie flattée... Ils ont fermé la porte derrière eux.

Ouf et argh...

mardi 27 janvier 2009

Point de vue de Pénélope (2) : Observation et plus

Quelques couples ont plus retenu mon attention que d'autres, deux ou trois peut-être. Peu d'hommes m'ont attirée (un ou deux), mais je m'en doutais. Pardon de l'offense, messieurs, mais Monsieur Chapeau n'est pas n'importe qui...

Les femmes me plaisaient plus. Belles, souriantes ou intimidées, joliment vêtues, manifestement amoureuses de leur compagnon, ce qui m'a rassurée. J'ai été frappée par l'appartenance visible à des milieux sociaux dits "intellectuels".

Plusieurs personnes ont commencé à danser. Je me serais bien jointe à elles, mais je n'ai pas osé: nous étions assez peu nombreux, et ils étaient encore moins à occuper la piste de danse. Et puis j'avais l'esprit trop occupé par tout le reste: qu'allait-il se passer? Comment , quand?

Nous avons fait quelques allers et retours entre la salle principale et les alcôves. Quelques couples y étaient aussi, mais entre eux. Nous avons peut-être mal interprété certains regards ou attitudes d'éventuels camarades de jeu, mais au final, la première approche était plutôt décevante et je me demandais s'il allait se passer quelque chose pour nous ce soir-là.

Voilà qui m'a surprise, d'ailleurs: la majorité des couples qui étaient là sont restés entre eux. Côte côte, mais entre eux. Je n'en vois pas très bien l'intérêt. Chacun ses fantasmes, bien sûr. Disons que le "à-côté-isme" ne me renverse pas.

Et puis finalement, toujours en scrutant les attitudes et les regards, nous nous sommes retrouvés à trois couples dans une alcôve. D'abord, nous avons "loupé" un contact. Ou pas, qui sait? Puis un couple s'est approché de nous et la femme et moi avons commencé à nous caresser. Puis l'homme m'a touchée aussi. Il se tenait contre sa compagne de telle façon que je ne pouvais pas la toucher comme j'aurais voulu. Ce premier contact m'a semblé plus facile que prévu: je n'ai pas eu de répulsion ou d'angoisse à toucher cette femme. Une femme, plus loin, faisait une fellation à un homme qui me caressait les jambes.

Mais deux choses m'ont déplu: d'abord, ils ne se sont pas assez intéressés à Monsieur Chapeau. Or, je venais en couple, pour avoir du plaisir avec Monsieur Chapeau.

Et puis l'homme qui m'a touchée ne m'a pas caressée. Il m'est même apparu comme assez primitif dans ses manières, et ne m'a pas donné de plaisir. Je ne suis pas une poupée gonflable. J'ai des terminaisons nerveuses, même dans les recoins plus sombres de mon anatomie.

Non mais.

lundi 26 janvier 2009

Point de vue de Pénélope (1) : Commentaires sur le No Comment

Le No Comment, c'est beau. Tout est étudié pour flatter le regard et je me suis sentie bien en arrivant dans la grande salle. Un peu baroque, peut-être, mais c'est comme ça que je l'imaginais. L'accueil m'avait bien plu, aussi. Simple, direct et sympathique de façon naturelle.

La salle était vide ou presque. De la musique pas trop mal choisie, des bonbons, des petits fours (je suis gourmande, et pas seulement de Monsieur Chapeau). Et personne. A part nous, personne.

Je n'étais pas si mécontente que la salle soit vide ou presque: nous avons pu visiter les lieux à notre aise, alors qu'ils étaient encore tranquilles. Je croyais que je me sentirai hors de mon élément, décalée. Mais pas tant que ça. Je ressentais une certaine appréhension, bien sûr, mais rien d'inhibant. Et puis Monsieur Chapeau était là, à me tenir la main, et je lui offrais enfin ce qu'il attendait depuis longtemps, ce qui me rendait vraiment heureuse (oui, je suis amoureuse, aussi. De Monsieur Chapeau. Mais vous aviez deviné, peut-être?). Etre là était aussi une victoire sur moi-même: j'avais surmonté mes peurs, les blocages et les complexes qui m'avaient toujours fait refuser; en fait je n'étais pas là QUE pour Monsieur Chapeau, mais aussi pour moi. C'était énorme, et je n'en reviens toujours pas.

Nous avons pris un verre et attendu. Assez rapidement d'autres couples sont arrivés. Nous étions peut-être peu par rapport aux habitudes de l'endroit, mais c'était suffisant pour moi... Les couples s'observaient, se lançaient quelques regards lourds de sous-entendus assez indécryptables. Premier problème: les codes sociaux, c'est lourd. A chaque endroit ses codes, d'accord. Mais alors fournissez-nous un mode d'emploi, s'il vous plaît!

vendredi 23 janvier 2009

Erreur sur le halètement

La nuit est bien avancée, mais nous ne dormons pas. Morphée se refuse à nous, cet allumeur qui nous a bien chauffés toute la journée ! A côté de moi, j'entends Mlle Coquelicot qui halète tout doucement et des bruits de frottement. Puis plus rien. Puis cela reprend, un peu plus intensément, tout en restant très discret. Je ne réagis pas, de peur de l'arrêter dans ce que je pense être une activité fortement érotique à mes yeux (enfin, plutôt à mes oreilles, parce qu'il fait fin noir).

Après un halètement plus fort que les autres, elle s'arrête. Je suis tout chose. Si elle a déjà joui, elle ne voudra peut-être plus de mes caresses ? Sinon, elle en sera sans doute reconnaissante ... Que faire ? Bon, la chair prend le dessus et je tends la main vers elle. Une caresse en entraîne une autre, plus une troisième, rapidement assez précise. En moins de temps qu'il en faut pour le taper sur un clavier, nous nous retrouvons nus et imbriqués l'un dans l'autre.

Je m'abats de mon côté du lit, apaisé. Mlle Coquelicot se tortille, puis se lève pour sauter sur place. Elle a une crampe à la jambe, ce qui lui arrive souvent en position allongée.

Mais ...

Alors, les halètements de tout à l'heure ? Etait-ce ce que j'ai cru, ou l'expression de la douleur due à sa crampe ? Et les frottements, c'est qu'elle se massait le pied ou une partie plus tendre de son anatomie ?

Ah, mince.

J'hésite à poser la question, mais ce n'est pas le moment. Maintenant, dodo !

jeudi 15 janvier 2009

Première soirée libertine (5) : Départ et réflexions

Nous nous sommes bien amusés avec ce couple. Cependant, je n'ai jamais bandé convenablement ou durablement, à part à la toute fin quand j'étais en Pénélope.

Au final, l'expérience était bien au-deçà de mes attentes. Je m'attendais à ce que l'excitation de la situation et de la découverte de nouveaux corps compense le manque de familiarité des partenaires. Ce ne fut pas du tout le cas. La baise en club échangiste est une affaire de bourrins. Les personnes sont réduites à des sexes et des seins. Les caresses n'ont aucune subtilité et aucune tendresse. On est loin de la fête des sens et de l'explosion de plaisir que Pénélope et moi connaissons dans l'intimité.

Alors certes, dans un club, il n'y a ni amour ni habitude entre les partenaires, mais cela n'empêche pas l'érotisme, la douceur ou même la technique. La pauvre Pénélope, qui n'aime pas que l'on pénètre son sexe avec des doigts, s'est vue infliger cette caresse par nos quatre partenaires, à l'exclusion de toute autre. Elle a eu beau retirer leurs mains, ils sont revenus à la charge exactement de la même manière.

Résultat, son sexe est encore douloureux un jour après, et elle n'a pas du tout envie de pénétration, alors que j'aimerai justement jouir avec elle maintenant que nous sommes rentrés dans notre nid d'amour.

Je regrette également l'absence de préservatifs dans les alcôves (il semble qu'il faille les demander au bar, mais je ne l'ai vu indiqué nulle part) ou l'air sidéré qu'on eut nos partenaires lorsque j'ai expliqué que nous ne pratiquons pas la fellation sans préservatif (j'en avais acheté à la fraise et à la banane tout exprès).

Bref, je suis sorti du club avec un mélange d'exaltation et de dépit. Nous avons discuté sur le chemin du retour de ce que nous avions vécu, de ce que nous avions fait et de ce que nous n'avions pas fait, sur les efforts que nous avions fait pour en arriver là et le plaisir assez réduit que nous en avions tiré. Sur le coup, nous étions plutôt peu enclins à retourner en club avant longtemps.

Une semaine plus tard, notre intimité retrouvée, les quelques points noirs oubliés et nos attentes remises à niveau, notre sentiment est plus positif. Après tout, c'était notre première expérience (vu leur hésitation, c'était peut-être aussi le premier échange de nos partenaires) et les premières fois sont toujours délicates.

Avec le recul, notre soirée s'est plutôt bien passée. La caissière elle-même nous a dit en partant que la soirée avait été calme. C'est vrai qu'à part nous, je n'ai pas vu d'autres échanges (mais des gens se sont enfermés dans la salle aux miroirs, et puis, je n'étais pas partout). Nous avons donc eu de la chance de faire partie des quelques actifs !

J'espère que notre prochaine sortie en club se passera au moins aussi bien.

mercredi 14 janvier 2009

Première soirée libertine (4) : Cette fois c'est la bonne

Dépités, nous retournons dans la salle principale. Que venait-il de se passer ? Etait-ce cela le libertinage ? Utiliser autrui comme un objet, prendre sans donner ? Où était l'échange ?

Nous restons là un moment, observant les couples autour de nous. Il n'y a toujours aucun signe de séduction ou d'acoquinage entre les couples. Assis deux par deux, dansant deux par deux. Pas de regards, et pourtant, j'essaye d'en lancer ! Je suis d'ailleurs beaucoup moins difficile qu'en début de soirée.

Puis, je me rends compte que la piste de danse s'est vidée. Selon la mécanique des fluides, les alcôves doivent s'être remplies. Les petites salles sont vides. Par contre, le grand lit a du succès. Plusieurs couples sont allongés, madame suçant monsieur ou monsieur léchant madame. Aucun échange évidemment.

Ah si, un des hommes seuls a fini par réussir par s'incruster auprès d'un couple. Il n'a toutefois qu'un petit rôle, se contentant de caresser un sein pendant que le couple s'amuse à deux.

D'autres couples, dont nous faisons partis, sont répartis sous les arcades, regardant la scène qui avait quelque chose de fascinant. Je n'y pense que maintenant, mais nous avons été surpris par l'âge et l'apparence de la majorité des couples, dans la trentaine et souvent assez mignons.

Nous ne savons plus quoi faire. Pénélope glisse la main dans mon pantalon, mais je ne réussis pas à bander. Nous étions dans un club échangiste sans échangistes. En dehors de notre expérience précédente, que je n'ai pas vraiment appréciée, nous n'avions pas vu de groupe se former.

Poussé par l'envie et l'exaspération, je me suis résolu à tenter quelque chose. Un couple de mateurs avait attiré mon attention. Après les avoir montrés à Pénélope, je leur demande directement s'ils seraient intéressés par un tour en cabine avec nous.

La femme répond, avec un air un peu affolé, qu'ils se baladent pour l'instant. Je leur souhaite bonne balade avec le sourire et nous faisons demi-tour. Haussant les épaules, nous entrons dans une cabine seuls, en laissant la porte ouverte. Je lèche Pénélope en la chargeant de surveiller la porte et les couples qui pourraient s'y présenter.

Mais elle jouit sans que personne ne nous rejoigne. J'étais pour ma part réticent à jouir avec elle, sachant que cela couperait toute chance d'échange par manque de moyen. Nous attendons encore un peu, retournons voir l'action sur le grand lit, désespérément composée de duos (de jolis duos cela dit). Excité par ces corps et ces halètements, je ramène Pénélope dans la cabine, et je m'installe pour qu'elle me suce.

La porte est toujours ouverte. Le couple que j'avais abordé passe dans un sens, puis dans l'autre, le monsieur s'arrête quelques instants pour nous regarder, puis c'est le tour de la dame. Pour les chauffer, je dénude les seins de Pénélope, qui sont très beaux. Quelques instants plus tard, ils entrent dans la cabine et ferment la porte derrière eux.

Glups...

mardi 13 janvier 2009

Première soirée libertine (3) : Premier contact

Pénélope s'est allongée dans la pièce où nous avons fait chou blanc. Je lui caresse les seins et les jambes, remontant sa jupe du même coup. Pour l'instant, nous sommes seuls.

Un couple entre. La pénombre fait que je ne les reconnais pas. La femme s'approche de Pénélope et lui prend le mollet, en la regardant d'un air interrogateur. Pénélope ne bronche pas ; au contraire, je crois qu'elle pose sa main sur celle de la nouvelle venue. Pour la suite, je ne saurais même pas dire exactement dans quel ordre les choses se sont déroulées tellement tout a été vite.

Pénélope et la femme s'enlacent et s'embrassent. C'était très beau, une scène que j'attendais depuis longtemps et à la hauteur de mes espérances. Hélas, gâchée par le fait qu'elle a duré très peu de temps et que j'étais occupé à penser "oh là, oh là, oh là, qu'est ce qui se passe".

L'homme, qui tenait sa femme par la taille, caresse Pénélope. Il l'embrasse à pleine bouche, ce que j'ai trouvé aller un peu vite en besogne.

Je reste d'abord à l'écart, intimidé et respectant naïvement le principe de précaution libertin que j'avais cru s'appliquer en ces lieux : ne rien faire qui n'est été accepté par l'autre. Me rendant compte qu'une main sur la cuisse donne visiblement à ce couple un droit de cuissage total sur ma femme, je me mêle au jeu, assez timidement je dois bien le dire.

J'ai donc pu caresser les jambes de notre partenaire, sans doute un sein (je n'en suis même plus sûr) et je l'ai embrassée.

Ni Pénélope ni moi ne pouvons accéder à son sexe, que l'homme protège solidement de sa cuisse. Je crois l'entendre dire "plus tard". Par contre, ils assaillent tous les deux le sexe de Pénélope, apparemment sans ménagement ou subtilité.

Pendant ce temps, deux autres couples se sont installés de part et d'autre de nous quatre, à environ un mètre de distance. Tous deux sont constitués d'une très jolie jeune fille et d'un homme rondouillard ne me faisant aucune envie. Ils nous regardent à l'affût d'une place qui se libère.

Toujours dans le même temps, trois personnes sont entrées dans la pièce. Debout, elles nous mâtent. Il y a là au moins un des hommes seuls qui ont vadrouillé dans le club durant toute la soirée. Je ne saurais dire si les deux autres étaient un couple ou deux autres hommes, je n'ai pas eu le temps de les regarder ...

La situation de notre quatuor devenait extrêmement frustrante. L'homme et la femme ne s'occupaient que l'un de l'autre, ne gardant qu'une main libre pour caresser Pénélope. Ou plutôt pour lui mettre une main dessus en guise de marque de territoire et, j'imagine, de source d'excitation.

Bref, il était clair qu'ils étaient là pour eux, pas pour un échange, et que nous n'étions que des accessoires. Quelques minutes après leur arrivée, ils se sont levés (il faut dire qu'ils s'étaient installés un peu brutalement, écrasant une jambe de Pénélope). Un couple opportuniste a profité de l'occasion pour s'attaquer à la femme, qui s'est laissée faire.

Pénélope et moi ne savions que faire, et n'avons donc rien fait. Un moment plus tard, ils n'étaient plus là, mais je n'ai pas le souvenir de les voir partir. Pénélope m'a dit : "Un homme me tient la jambe". C'était l'un des rondouillards. Nous sommes partis à notre tour.

lundi 12 janvier 2009

Première soirée libertine (2) : Manoeuvres d'approche

Pénélope avait vu un couple nous regarder à la dérobée au début de la soirée. Lors de l'une de nos expéditions dans les coins, nous les trouvons dans une grotte fermée par une grille. Nous les regardons, puis nous reprenons notre tour. Un instant plus tard, la grotte est vide et nous y entrons. Cette fois, ce sont eux qui passent et nous regardent, puis repartent. S'est-il passé quelque chose ?

De retour dans la salle principale, nous nous asseyons près d'eux. L'homme et moi échangeons quelques regards. Il se serait bien passé quelque chose ! Ils se lèvent, et il me jette un dernier regard avant d'entrer dans le couloir des alcôves. Je prends Pénélope par la main et nous y allons à leur suite. Ils sont serrés contre un mur. Nous nous enlaçons à proximité, ne sachant pas comment se passe la suite. Sauf que nous nous rendons compte qu'ils sont déjà en train de faire l'amour entre eux. Nous avaient-ils seulement vus ?

Nous nous rendons dans une salle s'ouvrant vers leur position, dans l'espoir de les attirer vers nous, mais ils ne bougeront pas. D'ailleurs, je ne crois pas les avoir revu par la suite. Ils avaient eu ce qu'ils voulaient, même si je n'ai aucune idée de ce que c'était.

dimanche 11 janvier 2009

Première soirée libertine (1) : Arrivée

Nous avons donc vécu notre première expérience libertine. Le moins qu'on puisse dire est que nos sentiments sont mitigés. Domine tout de même le soulagement d'avoir enfin derrière nous une chose qui nous occupe l'esprit depuis des semaines, et qui est là en filigrane depuis des années. Pénélope est contente de me l'avoir offerte, je suis content de l'avoir vécue. Mais nous sommes aussi un poil déçus sur le fond.

Reprenons au début. Nous sommes arrivés au No Comment assez tôt, la salle était vide à part deux personnes au bar. Nous en avons profité pour visiter les lieux, que nous connaissions déjà par l'intermédiaire du site du club et par les descriptions des Liaisons dangereuses. Donc, une piste de danse entourée de chaises et de divans et flanquée d'un bar. Dans un recoin, l'entrée des "coins câlins" (quel euphémisme idiot ; je parlerais d'alcôves dans la suite si cela ne vous fait rien), dont la pièce maîtresse est un grand lit assez large pour accueillir une huitaine de couples.

Nous attendons en sirotant nos boissons, légèrement inquiets que la soirée se passe en comité réduit. Les couples arrivent peu à peu ; ils ne seront jamais très nombreux (autour de 20), mais ce n'est pas plus mal pour une découverte. Il y a aussi quelques hommes seuls, malgré les critères d'entrée du club. Visiblement amis des patrons, j'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'employés ou de "gardiens" tournant dans les salles pour vérifier que tout se passe bien.

Une fois tout le monde installé sur sa chaise (la piste de danse est longtemps restée vide, à part pour une habituée aux seins nus tentant de mettre de l'ambiance), il règne un climat étrange. Nous sommes tous là, du moins le pensais-je, pour la même chose : baiser ensemble. Mais il n'y a aucun contact entre les couples. Pas de discussions, pas de gestes, pas de regards. Le même flottement règne dans les alcôves. Les couples se tournent autour, se chauffent l'un l'autre, mais ne font aucun signe clair (ou discret) de connivence avec d'autre couple.

J'ai ainsi cru au début avoir potentiellement loupé des contacts par manque d'inititiave. Si des gens s'installent dans la même pièce que nous et se pelotent, est-ce un appel à se que l'on s'approche ? Après tout, nous sommes dans un club échangiste, donc il devrait bien y avoir échange au bout d'un moment, non ?

Eh bien non. Enfin si, mais beaucoup moins que ce que je pensais.

samedi 3 janvier 2009

Notre histoire (7) : La Folle Semaine

Jour 1. Nous avons un concert à Paris. Cherchant un parking à proximité, je me rends compte que c'est en plein Pigalle. J'envoie alors un courriel à Pénélope pour lui signaler que le concert se tient juste à côté du Moon City, en lui demandant si cela l'intéresse.

Rien de tel que de se retrouver au pied du mur pour en prendre la mesure. Oui, elle était intéressée (il faut dire que le site est très beau). Cette fois, les objections étaient d'un autre ordre : ce n'est pas une soirée couple, il va être tard, on va être creuvés demain, etc. Sans savoir exactement elle-même ce qu'elle ferait une fois dedans, elle s'y voyait.

Au final, le concert fut épuisant et nous sommes rentrés à la maison.

Jour 3. Nous sommes à nouveau à Paris pour une fête avec des amis. Sauf qu'une fois là-bas, nous apprenons qu'ils ne peuvent pas nous rejoindre. Nous sommes cette fois à la Madeleine, non loin du No Comment. J'en parle à Pénélope. Nous nous regardons d'un drôle d'air. Nous hésitons, tergiversons, puis nous partons vers la rue de Ponthieu sans trop savoir de quoi demain sera fait.
Arrivés là-bas, toujours pas sûrs de nos intentions, nous trouvons porte close. Renseignement pris dans un guide touristique feuilleté dans le Virgin des Champs, il est trop tôt : le club n'ouvre qu'à 23 heures. Notre coeur balance follement : l'occasion est belle, mais il se pose les mêmes problèmes que le premier jour : trop tard, trop fatigués, etc. Sans compter que la babysitter nous attend plus tôt que cela.

Nous hésitons longtemps, nous arrêtons pour manger et ne parlons que de cela, de cette soirée doublement ratée. Cette fois encore, nous choissons de rentrer, mais Pénélope décide de m'offrir une soirée libertine, choisie et non fruit du hasard. Nous préférons fixer une date lointaine, au printemps, pour nous laisser le temps de nous préparer et savourer l'attente. Sauf que ...

Jour 5. Le monde est parfois étrange. Le matin, j'offre à Pénélope un livre érotique lesbien. Le soir, elle revient du travail avec une nouvelle qui la bouleverse. Elle a rencontré une ancienne amie de fac, qu'elle sait être joliment dévergondée ; elles ont pris un pot et ... elle s'est fait draguer. Compliments, doigt posé sur la main, attitude équivoque. Elle lui a donné son numéro et lui a proposé une sortie avec des amies deux jours plus tard.

Nous qui pensions avoir vécu notre lot de coïncidences pour la semaine, et avoir enterré le sujet jusqu'au printemps, nous nous retrouvions face à un nouveau dilemme. Pendant deux jours, nous n'avons parlé que de cela, devait-elle répondre à cette invitation et si oui avec quelles intentions ?

Jour 8. Pénélope part pour sa sortie. Qui est suivie d'un pot, qui est suivi d'un restau en comité plus restreint, qui est suivi d'un autre pot à deux, qui s'acheve par un "tu me raccompagnes ?" La suite n'appartient qu'à elle et son amie.

Depuis, nous avons l'impression que nos têtes vont exploser à force de penser à tout cela et à ce que nous projetions de faire au printemps. Nous avons beaucoup parlé, beaucoup hésité, beaucoup réfléchi. Pour y couper court, nous avons décidé de faire notre soirée plus tôt, d'abord fin janvier, puis finalement, n'y tenant plus, début janvier.

Nous ne savons toujours pas ce que nous ferons exactement au No Comment. Précisément, nous y allons pour répondre à cette question. Nous ne nous interdisons rien (ou presque), mais nous ne sommes sûr de rien non plus. Au moins, nous l'aurons fait.

vendredi 2 janvier 2009

Notre histoire (6) : Une année décisive

Si tant est que les choses puissent avoir un début, tout a commencé par un billet de Maïa Mazaurette sur les bienfaits de réaliser ses fantasmes. Je ne suis pas totalement convaincu par sa théorie ; ça a marché sur elle, mais il semble difficile d'en tirer une règle universelle. En tout cas, j'étais un rien jaloux de son parcours. Avec quelques années de plus qu'elle, j'étais loin d'avoir vécu tous mes fantasmes, mêmes les plus anciens.

Cela ne réglait pas la question était de savoir si c'était une bonne idée de les réaliser, mais cela m'a tout de même donné le courage d'en parler une fois encore à Pénélope. Depuis plusieurs années, nous avons un rituel bien établi à ce propos. Une ou deux fois l'an, je me mets à penser aux amours pluriels, ça bouillonne dans mon crâne et je finis par lui en parler, parfois à son insistance parce qu'elle voit bien que quelque chose ne va pas.

Ensuite, je prends plus ou moins mal son refus (bon, en fait, plutôt mal) et je suis abattu pendant quelques jours. Sauf qu'avec les années, notre technique s'est affinée : on connaissait bien le problème, que l'on gérait de mieux en mieux, ce qui a permis d'en parler de plus en plus, plutôt que de se bloquer l'un comme l'autre.

Parallèlement, elle dévoilait progressivement sa propre envie d'expérimenter. C'est ainsi que j'ai appris son goût pour les blondes et son fantasme de faire l'amour avec une femme. Cela n'enlevait rien à ses réticences (sur la jalousie, l'hygiène et le danger pour notre amour principalement), mais qui laissait au moins une place au dialogue.

Dialogue, c'est sans doute le maître mot de l'année 2008. Ma demande de janvier s'est déroulée à peu près comme les autres et s'est terminé sur un refus, mais elle a semé des graines qui n'ont cessé de fleurir au fil des mois qui ont suivi. Nous parlions plus librement de libertinage, je la taquinais en lui demandant si telle ou telle fille lui plaisait, j'ai acheté des livres sur le sujet (dans la collection Osez ... de la Musardine).

Tout cela s'est encore accéléré en décembre. Je lui avais fait un peu plus tôt une proposition qui avait retenu son attention. Puisqu'elle avait l'envie de faire l'amour avec une femme, je l'autorisais à se trouver une amie de son côté, sans ma présence. Nous ferions d'une pierre deux coups puisqu'elle pourrait ainsi juger si toucher et être touchée par une autre personne que moi lui serait supportable.

Nous avons évoqué cette idée plusieurs fois, et à force d'en discuter des motivations (pour nous deux) et des modalités de son hypothétique réalisation, nous avons fini par nous rendre compte qu'un cap était franchi dans son esprit et dans notre couple. Nous en étions là quand a débuté la Folle Semaine...

jeudi 1 janvier 2009

Notre histoire (5) : Nos premières fois

Premier cunnilingus

Nous nous connaissons depuis trois mois. Nous sommes tous les deux assis sur le petit lit de ta chambre d'étudiante, nous nous pelotons. Je m'enhardis, glissant des mains là où tu les as repoussées jusqu'ici. Je persévère et touche au but. Après une brève discussion, tu m'autorises à t'enlever ton pantalon. Je te caresse, je te découvre, sans doute avec un air inquisitorial.

"Veux-tu que je te lèche ?"

Regard d'incompréhension. Je t'explique, tu hoches la tête, je me lance. Je glisse la langue entre tes lèvres. Je tâtone. Je continue quelques minutes, puis je m'arrête sans bien savoir où tu en es. Je me souviens avoir bafouillé une excuse sur mon inexpérience (j'ai buté sur 'anatomie').

Je te demande si tu as joui. Tu ne sais pas.

Je propose un 69. Nouvelle incompréhension, nouvelle explication et cette fois refus. Je te prends dans les bras.

Premier coït

Nous sommes dans la deuxième année de notre relation. Tu as insisté pour prendre la pilule, attendre trois mois pour être sûr et que je mette un préservatif. Nous dormons ensemble dans ma chambre chez mes parents, sur un lit pour une personne. Ce n'est pas la première fois, mais auparavant, je n'avais fait que te lécher.

Je place le préservatif, je m'installe sur toi, puis en toi. Je me souviens d'une sensation étrange, difficile à définir, comme toutes les premières fois sans doute. Nous étouffons nos bruits pour ne pas signaler nos actes à mes parents en train de se coucher. Je jouis rapidement, plus par l'excitation de l'instant que d'autre chose.

Je garde pour toujours le souvenir de cette nuit.

Première fellation

Je ne m'en souviens pas ! Quoique, des images me viennent en tapant ... Je suis sous la douche, tu entres dans la salle de bain. Je coupe l'eau et tu te penches pour me prendre en bouche. C'est agréable, mais je ne jouis pas (pas de ça). Je ne saurais dire si c'est la première ou une des premières. Nous avions déménagé deux fois, ce qui nous place aux environs de notre sixième année.

Par contre, quelque temps plus tard (dans le même appartement), j'ai le souvenir précis d'un de mes plus beaux moments de cul, une fellation que tu m'as faite en pleine nuit pour me calmer alors que je ne trouvais pas le sommeil. J'ai encore les échos de ma jouissance dans les nerfs. Ensuite, j'ai dormi comme une souche.

Premier film de cul

Toujours dans le même appartement, disons dans notre septième année. Je ne sais plus pourquoi j'ose te proposer de regarder un film de cul sur une de nos chaînes cinéma. Tu acceptes. A moitié incrédule, je prépare deux chocolats chauds et nous nous installons sur le canapé, sous la couette et face à la télé, comme des gamins un mercredi matin.

Je te caresse, tu me caresses. Le film est correct, sans plus. Il ne m'a pas laissé de très grands souvenirs (à part la présence de Fovéa). Nous jouissons à la première scène lesbienne, ce qui m'a énormément satisfait (je rêvais déjà de te voir avec une autre femme !).

Première sodomie

2005. Nous nous connaissons depuis un peu plus de dix ans. Nous avons loué un hôtel à Paris pour un week-end en amoureux où il est convenu (après moult discussions) que tu m'offriras pour la première fois ce délice. A peine arrivés dans la chambre, nous nous sautons dessus. J'avais prévu d'attendre le lendemain, de te laisser le temps, mais une chose en entraîne une autre et nous nous en avons tous les deux envie maintenant.

Je m'attends vaguement à ce que des cloches se mettent à sonner pour célébrer l'occasion. En fait, je retrouve la même sensation diffuse, difficile à saisir d'une première fois. Agréable, mais non maîtrisée. Tout s'apprend, même le plaisir. L'idée de te faire mal n'aide pas. Je ne me souviens plus si je me suis arrêté avant de jouir ou pas.

Première fessée

Il y a deux ans. Un de mes meilleurs souvenirs, parce c'est venu naturellement, sans négociation, sans préparation. J'étais en train de te lécher en 69. Je te donne une petite claque, puis une autre (avec une idée derrière la tête). Je continue, tu ne te plains pas, au contraire. Je frappe avec plus d'intensité, dans ce qui est maintenant une recherche délibérée de plaisir, tout en continuant à te lécher.

Cela dure assez longtemps. Des marques rouges, puis des points marrons de vaisseaux éclatés apparaissent sur tes fesses. Tu finis par avoir un orgasme qui te secoue le corps des orteils aux cheveux. Je suis heureux. Nous plaisantons sur le fait que tu auras du mal à t'asseoir demain.

Notre histoire (4) : Elle avant lui

Je sais peu de chose de sa vie amoureuse à elle avant moi. Non pas qu'elle me la cache, mais plutôt qu'elle semble ne pas en avoir eu, ce qui m'a toujours étonné. Peut-être vais-je découvrir des choses à travers ce blog ? En tout cas, je ne lui connais pas de petit ami dans le placard. Et si des gens ont eu des béguins pour elle, elle ne s'en est pas rendu compte. ( Eh, celui qui t'a offert un nounours avec un gros coeur, tu es sûre qu'il n'y avait pas anguille sous roche ? )

En fait, la seule concurrence que je me connaisse vient de sa meilleure amie à l'époque de notre rencontre, dont j'ai su après coup qu'elle était amoureuse de Pénélope. Elles se sont perdues de vue peu après que notre histoire soit devenue sérieuse.

Du point de vue de la libido, Pénélope était une page blanche. Elle avait la théorie en tête, grâce aux cours de biologie (même défaillants) et aux bavardages entre filles. Mais la pratique ne la concernait pas. Elle m'a dit ne s'être jamais masturbée avant que je ne lui fasse découvrir ce plaisir (et même après, elle a mis longtemps à avouer le pratiquer).

Bref, elle était toute en méfiance et en prudence face à l'inconnu...

Notre histoire (3) : Lui avant elle, suite

Difficile de me souvenir de mon premier émoi sexuel. Je pense qu'il était lié aux couvertures de romans policiers, principalement des San Antonio que lisait un oncle. De jolies filles dévêtues et plantureuses. Je les feuilletais à la recherche de scènes de cul. J'avais mes préférées, que je relisais d'une année sur l'autre pendant les vacances.

La télé a aussi été une belle source d'excitation. Les Enfants du Rock , la playmate de Cocoricocoboy, des films comme l'Eté meurtrier, ... Puis j'ai acheté un poste que j'ai mis dans ma chambre, et j'ai pu regarder le film érotique du dimanche sur M6, ainsi que le porno de Canal+, en crypté bien sûr. ( Parents, un conseil : n'autorisez pas vos enfants à avoir une télé dans leur chambre : c'est mal ! )

Deux livres découverts par hasard dans la bibliothèque familiale ont eu une influence capitale sur ma libido : Venus Erotica d'Anais Nin et Le Rapport Hite. Deux livres écrits par des femmes et parlant du désir féminin, qui m'apparut si fascinant et si intriguant (il l'est toujours d'ailleurs).

( Entre parenthèses, je comprends maintenant que le désir masculin n'est pas nécessairement plus simple, du moins par nature, que le féminin. Si je le considérais comme tel, c'est uniquement parce que je le vis de l'intérieur, qu'il m'est explicite. )

Un jour, je me suis rendu compte que j'étais majeur et que je pouvais m'acheter des revues pornographiques. Ce que j'ai fait le jour même. Au milieu de Playboy et d'autres magazines de nu, j'ai surtout accroché à Union, une revue proposant des témoignages de lecteurs et des réponses de sexologues. C'est là que j'ai approché pour la première fois la diversité de la sexualité humaine, à coups d'amour de groupe, de travestisme, de bisexualité et de sadomasochisme.

Bref, quand Pénélope et moi nous sommes trouvé, j'avais une libido déjà bien développé et j'étais pour ainsi dire prêt à tout (c'est-à-dire que mes goûts étaient encores simples, mais j'aurais tout accepté). Heureusement, et je ne saurais trop dire comment, j'étais aussi un intraitable romantique. Je ne cherchait pas une femme, mais la femme ; je n'envisageai pas du tout de m'engager autrement que pour la vie.