jeudi 1 janvier 2009

Notre histoire (5) : Nos premières fois

Premier cunnilingus

Nous nous connaissons depuis trois mois. Nous sommes tous les deux assis sur le petit lit de ta chambre d'étudiante, nous nous pelotons. Je m'enhardis, glissant des mains là où tu les as repoussées jusqu'ici. Je persévère et touche au but. Après une brève discussion, tu m'autorises à t'enlever ton pantalon. Je te caresse, je te découvre, sans doute avec un air inquisitorial.

"Veux-tu que je te lèche ?"

Regard d'incompréhension. Je t'explique, tu hoches la tête, je me lance. Je glisse la langue entre tes lèvres. Je tâtone. Je continue quelques minutes, puis je m'arrête sans bien savoir où tu en es. Je me souviens avoir bafouillé une excuse sur mon inexpérience (j'ai buté sur 'anatomie').

Je te demande si tu as joui. Tu ne sais pas.

Je propose un 69. Nouvelle incompréhension, nouvelle explication et cette fois refus. Je te prends dans les bras.

Premier coït

Nous sommes dans la deuxième année de notre relation. Tu as insisté pour prendre la pilule, attendre trois mois pour être sûr et que je mette un préservatif. Nous dormons ensemble dans ma chambre chez mes parents, sur un lit pour une personne. Ce n'est pas la première fois, mais auparavant, je n'avais fait que te lécher.

Je place le préservatif, je m'installe sur toi, puis en toi. Je me souviens d'une sensation étrange, difficile à définir, comme toutes les premières fois sans doute. Nous étouffons nos bruits pour ne pas signaler nos actes à mes parents en train de se coucher. Je jouis rapidement, plus par l'excitation de l'instant que d'autre chose.

Je garde pour toujours le souvenir de cette nuit.

Première fellation

Je ne m'en souviens pas ! Quoique, des images me viennent en tapant ... Je suis sous la douche, tu entres dans la salle de bain. Je coupe l'eau et tu te penches pour me prendre en bouche. C'est agréable, mais je ne jouis pas (pas de ça). Je ne saurais dire si c'est la première ou une des premières. Nous avions déménagé deux fois, ce qui nous place aux environs de notre sixième année.

Par contre, quelque temps plus tard (dans le même appartement), j'ai le souvenir précis d'un de mes plus beaux moments de cul, une fellation que tu m'as faite en pleine nuit pour me calmer alors que je ne trouvais pas le sommeil. J'ai encore les échos de ma jouissance dans les nerfs. Ensuite, j'ai dormi comme une souche.

Premier film de cul

Toujours dans le même appartement, disons dans notre septième année. Je ne sais plus pourquoi j'ose te proposer de regarder un film de cul sur une de nos chaînes cinéma. Tu acceptes. A moitié incrédule, je prépare deux chocolats chauds et nous nous installons sur le canapé, sous la couette et face à la télé, comme des gamins un mercredi matin.

Je te caresse, tu me caresses. Le film est correct, sans plus. Il ne m'a pas laissé de très grands souvenirs (à part la présence de Fovéa). Nous jouissons à la première scène lesbienne, ce qui m'a énormément satisfait (je rêvais déjà de te voir avec une autre femme !).

Première sodomie

2005. Nous nous connaissons depuis un peu plus de dix ans. Nous avons loué un hôtel à Paris pour un week-end en amoureux où il est convenu (après moult discussions) que tu m'offriras pour la première fois ce délice. A peine arrivés dans la chambre, nous nous sautons dessus. J'avais prévu d'attendre le lendemain, de te laisser le temps, mais une chose en entraîne une autre et nous nous en avons tous les deux envie maintenant.

Je m'attends vaguement à ce que des cloches se mettent à sonner pour célébrer l'occasion. En fait, je retrouve la même sensation diffuse, difficile à saisir d'une première fois. Agréable, mais non maîtrisée. Tout s'apprend, même le plaisir. L'idée de te faire mal n'aide pas. Je ne me souviens plus si je me suis arrêté avant de jouir ou pas.

Première fessée

Il y a deux ans. Un de mes meilleurs souvenirs, parce c'est venu naturellement, sans négociation, sans préparation. J'étais en train de te lécher en 69. Je te donne une petite claque, puis une autre (avec une idée derrière la tête). Je continue, tu ne te plains pas, au contraire. Je frappe avec plus d'intensité, dans ce qui est maintenant une recherche délibérée de plaisir, tout en continuant à te lécher.

Cela dure assez longtemps. Des marques rouges, puis des points marrons de vaisseaux éclatés apparaissent sur tes fesses. Tu finis par avoir un orgasme qui te secoue le corps des orteils aux cheveux. Je suis heureux. Nous plaisantons sur le fait que tu auras du mal à t'asseoir demain.

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